Weekend chargé en images fortes mais, hélas, pas forcément agréables ou pertinentes; combien, en effet, j'aurai aimé consacrer cette chronique de fin de semaine uniquement aux plaisirs du weekend: les films vus et surtout ma passion première , le football avec cette fois une belle victoire du barça et, cerise sur le gâteau, une défaite du réal...mais l'actualité offrait d'autres images plus tristes et surtout plus révélatrices de la stupidité et de la bêtise humaines...deux arrêts sur images: la colère des musulmans et le départ de Gerets
l'innocence des musulmans...la culpabilité des images?.
"nous sommes là; les uns à côté des autres, contemporains, mais chacun se trouve à un moment différent de l'histoire"
un petit film vidéo, intellectuellement débile et techniquement artisanal a mis le feu au poudre: non ce que nous venons de vivre n'est pas une dénonciation d'un geste offensant pour un symbole religieux fort; cela va bien au-delà et révèle une crise grave plus profonde, certainement très politique mais essentiellement culturelle.
un commentaire journalistique a résumé jusqu'à la caricature le paradoxe de la situation où se trouve enfermée, par les fanatiques et les extrémistes la communuaté musulmane: "réaction violente à un film qui accuse les musulmans de violence" on a envie de sourire mais c'est triste, et il y a mort d'hommes...oui des gens sont morts un peu partout à travers la vaste carte du monde musulman, des dégâts énormes ont été apportés aux biens publics et privés et surtout des images en boucle d'un fanatisme d'une autre époque sont venues servir, comme un bonus, la médiocre vidéo anonyme qui nous est parvenue de la lointaine Californie.
que dire alors quand tout discours serein, apaisé et modéré est acculé à l'attentisme? trois choses qui viennent confirmer ce que nous savons déjà:
1) les paradoxes de notre rapport à l'Amérique et à l'Occident
2) notre rapport compliqué aux images
3) notre sens étriqué de la démocratie et de la liberté d'expression.
mon hypothèse est que les gens qui sont allés buter sur les murs des différentes représentations diplomatiques américaines et/ou occidentales et au-delà des fortes présomptions de manipulation politicienne ici et là, sont l'autre version du désir de l'autre que tous les jours que le bon Dieu fait est exprimé par les vaques incessantes de flots migratoires dans le détroit, dans les environs de l'ïle de Lampedusa! il n'y a pas de désir sans haine: le désir d'Amérique se traduit aussi par une haine viscérale: regardez les images de ces jeunes heureux de "déflorer" l'enceinte de l'amabassade américaine et de remporter un trophée, à défaut de la mythique carte verte, ici un ordinateur, là une table...dérisoire mais révélateur...il n y a pas pire que le dépit quand il ne trouve pas un issue cathartique...ce sont les mêmes mécontents que nous retrouverons dans quelques semaines, devant les mêmes ambassades; remplissant les formulaires de demandes de visas...quant à Sidna Mohammed له رب يحميه
les ripostes adéquates sont venues de l'Amérique elle-même qui ne cesse de nous rappeler que c'est un pays et une civilisation complexes; l'Amérique n est pas monolithique; aux images ternes et fades de la vidéo assassine, l'Amérique nous renvoie la belle image d'Angelina Jolie (oh quel merveilleux nom!) n'hésitant pas à pousser son désir d'altérité à métamorphoser son image; pour épouser l'image de l'autre pour ne pas le...tuer; j'ai envie de citer Emmanuel Levinas: "il y a dans le visage d'autrui toujours la mort d'autrui et ainsi, en quelque manière, incitation au meurtre". Affaire à suivre
Cherche entraîneur désespérément!!!!
fin d'un mauvais feuilleton, celui de l'entraîneur de l'équipe nationale: voilà un rendez-vous complètement raté; on sait qu'en matière de football tout le monde est spécialiste et le malheureux Gerets a eu affaire à trente millions de directeurs techniques doublés cette fois de conseillers de la cour des comptes. dès le départ, il y avait focalisation sur le salaire de l'expert international plaçant le débat sur un terrain favorable aux démagogues et aux populistes. une brèche a été ainsi ouverte et à chaque déboire technico-tactique de la sélection marocaine, on crie au scandale du salaire faramineux de "l'étranger"; dans cette cacophonie, il y avait bien sûr ceux que cela arrangeait car à l'origine, ils n'aiment pas le football, ils n'aiment pas le spectacle. descendre Gerets était une première victoire sur la voie de l'assainissement moral de la société: Mawazine, Gerets...c'était le même combat!
quant à la situation de notre football, la réponse est venue du terrain le jour même du limogeage du sélectionneur national, avec la défaite du Widad à domicile face à une modeste équipe malienne!
ceci dit, tout rajaoui que je suis, j'ai toujours défendu l'hypothèse d'un badou Zaki entraîneur national avec un effectif formé en majorité d'éléments issus du championnat local, renforcé ici et là par des valeurs sûres émanant de la diaspora: Kharja, Berrada...et puis surtout laisser une marge de manoeuvre réelle au staff technique...loin des interventions multiformes!
que dire alors quand tout discours serein, apaisé et modéré est acculé à l'attentisme? trois choses qui viennent confirmer ce que nous savons déjà:
1) les paradoxes de notre rapport à l'Amérique et à l'Occident
2) notre rapport compliqué aux images
3) notre sens étriqué de la démocratie et de la liberté d'expression.
mon hypothèse est que les gens qui sont allés buter sur les murs des différentes représentations diplomatiques américaines et/ou occidentales et au-delà des fortes présomptions de manipulation politicienne ici et là, sont l'autre version du désir de l'autre que tous les jours que le bon Dieu fait est exprimé par les vaques incessantes de flots migratoires dans le détroit, dans les environs de l'ïle de Lampedusa! il n'y a pas de désir sans haine: le désir d'Amérique se traduit aussi par une haine viscérale: regardez les images de ces jeunes heureux de "déflorer" l'enceinte de l'amabassade américaine et de remporter un trophée, à défaut de la mythique carte verte, ici un ordinateur, là une table...dérisoire mais révélateur...il n y a pas pire que le dépit quand il ne trouve pas un issue cathartique...ce sont les mêmes mécontents que nous retrouverons dans quelques semaines, devant les mêmes ambassades; remplissant les formulaires de demandes de visas...quant à Sidna Mohammed له رب يحميه
les ripostes adéquates sont venues de l'Amérique elle-même qui ne cesse de nous rappeler que c'est un pays et une civilisation complexes; l'Amérique n est pas monolithique; aux images ternes et fades de la vidéo assassine, l'Amérique nous renvoie la belle image d'Angelina Jolie (oh quel merveilleux nom!) n'hésitant pas à pousser son désir d'altérité à métamorphoser son image; pour épouser l'image de l'autre pour ne pas le...tuer; j'ai envie de citer Emmanuel Levinas: "il y a dans le visage d'autrui toujours la mort d'autrui et ainsi, en quelque manière, incitation au meurtre". Affaire à suivre
Cherche entraîneur désespérément!!!!
fin d'un mauvais feuilleton, celui de l'entraîneur de l'équipe nationale: voilà un rendez-vous complètement raté; on sait qu'en matière de football tout le monde est spécialiste et le malheureux Gerets a eu affaire à trente millions de directeurs techniques doublés cette fois de conseillers de la cour des comptes. dès le départ, il y avait focalisation sur le salaire de l'expert international plaçant le débat sur un terrain favorable aux démagogues et aux populistes. une brèche a été ainsi ouverte et à chaque déboire technico-tactique de la sélection marocaine, on crie au scandale du salaire faramineux de "l'étranger"; dans cette cacophonie, il y avait bien sûr ceux que cela arrangeait car à l'origine, ils n'aiment pas le football, ils n'aiment pas le spectacle. descendre Gerets était une première victoire sur la voie de l'assainissement moral de la société: Mawazine, Gerets...c'était le même combat!
quant à la situation de notre football, la réponse est venue du terrain le jour même du limogeage du sélectionneur national, avec la défaite du Widad à domicile face à une modeste équipe malienne!
ceci dit, tout rajaoui que je suis, j'ai toujours défendu l'hypothèse d'un badou Zaki entraîneur national avec un effectif formé en majorité d'éléments issus du championnat local, renforcé ici et là par des valeurs sûres émanant de la diaspora: Kharja, Berrada...et puis surtout laisser une marge de manoeuvre réelle au staff technique...loin des interventions multiformes!
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire