Ayouch et Mouftakir récompensés
C'est devant une salle comble et enthousiaste que le palmarès de la dixième édition du festival national du film a été proclamé dans la soirée du samedi 20 décembre 2008 à Tanger. C'est Madame Rajae Benchemsi présidente du jury court métrage qui a ouvert la liste des prix décernés par le jury court métrage qu'elle présidait. Le film Paris sur mer de Mounir Abbar a obtenu une mention spéciale du jury , le Prix du scénario est allé à Sellam et Demetan de Amin Benamraoui; ces deux cinéastes appartenant à la diaspora marocaine en Europe. Le Grand prix du court métrage est allé à un habitué des prix nationaux Mohamed Mouftakir pour son court Le Chant funèbre.
L'excellent critique et historien du cinéma égyptien Samir Farid a ensuite dévoilé les Prix de la compétition long métrage avec le Prix de la musique à Belaid Elkkaf, compositeur de renommée internationale, un ancien du groupe amazigh Ousmane. Il a été récompensé pour la musique composée pour le film Tamazirt Oufla de Mohamed Mernich. Le prix du montage est allé à Julien Foure pour le film Kandisha de Jérôme Cohen Olivar; le prix du son à Emanuelle pour le film Casanegra de Nordine Lakhmari; le prix de l'image à Krimou Derkaoui pour le film Itto titrit de Mahmed Abbazi; le prix du second rôle masculin à Mohamed Benbrahim pour son interprétation dans le film Casanegra de N. Lakhmari; le prix du second rôle féminin est allée à Saadia Ladib pour son rôle dans Amours voilées de Aziz Salmi, le prix du premier rôle masculin est allé à Omar Lotfi pour son interprétation dans Casa negra de N. lakhmari; le prix du premier rôle féminin est allé à Houda Sedki pour son rôle titre Kharboucha de Hamid Zoughi ; le prix du scénario est allé à Aziz Salmi pour son film Amours voilées. Le prix de la première œuvre est allé au film Le temps des camarades de M. C. Tribek. Un prix spécial cinquantenaire du cinéma marocain a été crée cette année et c'est Laila Kilani qui l'a obtenu pour son film documentaire Nos lieux interdits; il est de la même valeur que le Prix du jury qui a été décerné à Moumen Smihi pour son film Le cri de jeune fille des hirondelles. Et enfin le Grand prix du festival national du fil est allé à Lola de Nabil Ayouch qui avait reçu u triomphe dans la salle Roxy lors de sa première projection dans le festival.
C'est un palmarès équilibré et intelligent envoyant plusieurs signaux non seulement à la profession cinématographique mais aussi à l'ensemble de la société marocaine dont il le met en exergue la diversité, l'ouverture d'esprit et le dynamisme culturel. Il a été, à un cas ou deux près globalement bien accueilli par le public.
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