La grande place publique de la ville de Dakhla s'est révélée exiguë pour accueillir la foule immense venue assister à la projection du film Casanegra programmé dans le cadre des Rencontres cinématographiques internationales de Dakhla. Plus de cinq mille personnes se sont massées pour applaudir l'équipe du film notamment le grand Benbrahim qui a séduit tout le monde par sa bonté, la sympathie qu'il dégage et la grande générosité qui caractérise son jeu…par ce triomphe qu'il a consacré à ce film et à l'ensemble du cinéma marocain présenté ici, la ville de Dakhla confirme, en cette année trentenaire de son retour à la mère patrie (1979-2009), son appartenance non seulement à la géographie physique et naturelle du Royaume mais aussi à la géographie de son imaginaire…Il faut se rendre à Dakhla pour se rendre compte de l'ampleur du gigantesque effort accompli pour faire de l'unité retrouvée non seulement des un concept politique mais aussi une nouvelle configuration de la carte et du territoire. Non, ce ne sont pas des milliards perdus comme avait mis un magazine à son Une pour comptabiliser ce coûte le retour des provinces du sud. Dakhla est la confirmation de la justesse stratégique du choix de l'unité. En voyant sa position sur la carte du Royaume et du continent, le travail fourni au niveau des infrastructures et de l'équipement on comprend la haine des ennemis de l'unité marocaine, leur acharnement à empêcher le projet de développement à mobiliser toutes les sources disponibles sur la voie du progrès au bénéfice de toute la région. Oui, Dakhla a tous les atouts pour être un pôle de développement régional. Elle peut être la locomotive d'un nouvel équilibre entre le nord et le sud grâce à des richesses naturelles variées et multiples; cela va du tourisme à l'agro-industrie et aux activités générées par le sport, la culture et l'environnement. Déjà, ses plages sont réputées dans le monde pour leur beauté mais aussi pour la qualité des conditions atmosphériques propices pour les différentes compétitions qui conjuguent la mer et le vent. Il est indéniable que ces atouts ont besoin d'être intégrés à un projet global de développement durable qui intègre l'homme et son environnement. Pour, ce faire, l'une des entrées pertinentes et celle de la responsabilisation citoyenne de tous les acteurs du système par le biais notamment la politique de la régionalisation. Le principe commence à s'inscrire dans notre débat politique à l'occasion de l'offre marocaine pour sortir de l'impasse imposée par l'intransigeance algérienne. Mais, au-delà de cette dimension non négligeable pour conforter notre unité territoriale, la régionalisation est un principe philosophie, un choix de société qui sied parfaitement à la nature composite de notre sociologie. Notre projet de société démocratique ne peut avoir de sens que si les règles de la sociologie politique épousent, enfin, les règles de la sociologie tout court.
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1 commentaire:
je suis né a dakhla et je l'aime bcp!!http://amine-excellence.blogspot.com/
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