jeudi 9 avril 2009

hanane fadili


la deuxième chaîne vient de lancer une nouvelle grille de programmes. Le moment choisi ne correspond à aucun calendrier particulier si ce n'est celui de la commémoration du vingtième anniversaire de la chaîne. Dans la tradition du PAM, une nouvelle programmation correspond souvent à la rentrée, à l'instar d'une pratique universelle ou à l'occasion du mois sacré du ramadan. 2M a choisi de se démarquer de ces mœurs médiatiques pour proposer un nouveau rendez-vous pour lancer sa grille du changement. On peut mettre cette démarche sur le compte de la volonté, légitime, de se constituer une personnalité propre. Dans un univers globalisé où la concurrence des chaînes est féroce, il est opportun pour une chaîne de se forger une place dans le flux des images. Une chaîne qui se respecte doit en effet se forger une identité en proposant autre chose que de la simple diffusion. Cela passe par une action cohérente à trois niveaux: le discours de la chaîne sur elle-même; la programmation qui correspond à une logique propre et les programmes ou émissions dont le contenu s'articule avec le ton de l'ensemble de la grille. Sans entrer dans les détails de cette construction, on peut déjà interroger les premiers signes livrés par la chaîne de Aïn Sbaâ. Il faut alors reconnaître que la nouvelle grille est livrée en compte goûtes; les grands moments forts annoncés se donnent le temps d'arrivée. Certes, il y a déjà le retour de quelques stars d'antan telle Nassima Alhorr dans un exercice de télévision compassionnelle ou Imaed Ntifi dna la tranche difficile de la soirée du samedi. On en reparlera. Il y a cependant une star qui a déjà réussi son passage avec son programme de divertissement, Hanane Fadili. C'est à coup sûr une valeur ajoutée non seulement à la nouvelle grille de la chaîne mais à l'ensemble de notre paysage audiovisuel. Hanane, c'est de l'humour intelligent fruit d'un travail et surtout d'un investissement personnel important. On sait que c'est une fille douée mais Hanane a capitalisé cela avec beaucoup de travail, de sérieux et de recherche. Le dispositif proposé samedi dernier reflète la touche de la mise en scène de Adil Fadili: c'est moderne et percutant. Peut-être qu'il y a une surcharge de mouvements notamment au niveau de l'articulation des séquences. Mais Adil Fadili s'amuse en filmant…et c'est contagieux. Bravo les gars!

Albachado de Hassan Aourid

  L’intellectuel et le pouvoir ou la déception permanente ·          Mohammed Bakrim «  Avant d’être une histoire, le roman est une in...